Ce mercredi 10 novembre, nous avons appris par voie de presse que le terrain de motocross de Saint-Menet cessait son activité.

Au nom du conseil municipal, je me félicite de cette décision de la Municipalité marseillaise, qui a su prendre en compte les intérêts et le respect du cadre de vie des riverains du site, des deux côtés de la frontière qui sépare nos deux communes.

Je m’en félicite d’autant plus que le premier septembre dernier, j’avais adressé un courrier à monsieur le préfet des Bouches-du-Rhône, afin de lui exprimer mon inquiétude quant au projet de nouvelle homologation du terrain, un an après sa fermeture intervenue par manque de prise en compte de la proximité de l’Huveaune.

Depuis l’entérinement du projet au début de l’année 2019 par l’ancienne Municipalité dirigée par Jean-Claude Gaudin, je n’ai eu de cesse d’alerter la mairie de Marseille à propos des dangers de nuisances, qui furent effectivement engendrées et supportées par les habitants de ma commune. Une fin de non-recevoir que j’avais à l’époque, reçue de la part du maire de Marseille, comme du maire de secteur d’alors. Ce qui me conduit à l’époque à me rendre personnellement à l’inauguration du terrain afin de rencontrer les élus marseillais.

Je mettrai tout en œuvre afin d’exiger qu’aujourd’hui, le manque de concertation dont ma commune a fait les frais, ne se renouvèle pas pour définir l’exploitation future du site. Car ce terrain, enclavé entre l’Huveaune, l’autoroute, l’usine Arkéma, sans oublier l’aire d’accueil des gens du voyage de Saint-Menet, doit se consacrer à la pratique d’une activité respectueuse de l’environnement, et du cadre de vie de l’ensemble des riverains, Marseillais comme Pennois.

En étroite collaboration avec le collectif “Stop aux nuisances du motocross”, dirigé par Annie Riccio, c’est le sens des prochaines entrevues que je solliciterai auprès des élus de l’actuelle Municipalité de Marseille.

Christine Capdeville,

maire de La Penne sur Huveaune.